Arcanum.
Cette organisation mystérieuse est indifféremment nommée Astrum, Alba, Arcanum, Astrolabe, Argentum ou plus simplement A.
Ces origines sont plurimillénaires : il y a plus de 20 000 ans, dans le croissant fertile, des astrologues sumériens sont contactés par des mystérieuses créatures venues des étoiles, les elohim. Les rapports sont très cordiaux et les elohims offrent milles numina aux astrologues.
Ces numina lient mystérieusement leur porteur à la conscience d’une étoile. Le porteur reçoit un don, un présent des étoiles qui est fixe mais peut être amplifié. Les porteurs peuvent à volonté octroyer leur numina. Celui-ci est prêté à un autre individu qui reçoit pendant un certain temps le numina. Le porteur initial pert la faculté associée au numina mais peut la recouvrer à volonté en reprenant son numina. Lorsque le porteur sent que la mort va le prendre, il peut la donner définitivement à un autre individu qui devient son nouveau porteur. Si le numina n’est pas transmis à la mort du porteur, le don stellaire est perdu.
Les porteurs, vite appelés astres fondent une société secrète et deviennent des historiens et chroniqueurs de génie. Ils se réfèrent souvent à un mystérieux grimoire prophétique, le Livre d’Astarté.
De nos jours, les astres ne sont plus que quelques centaines, assemblés en constellations. Observateurs de l’histoire secrète des hommes, ils n’interviennent jamais et se contentent de vérifier la justesse des prophéties d’astarté. Les astres ont des contacts dans la société vampirique qu’ils connaissent bien et leur bibliothèque, logiquement nommée Alexandrie est depuis longtemps dématérialisée.
Porteurs d’étranges visions stellaires, englués dans un discours à la fois ésotérique et mystique, les astres sont un peu fous et ceux qui prennent trop au sérieux leurs élucubrations connaissent souvent un trépas funeste.
Les numina sont très variables, à la fois en nature et intensité, mais chaque astre ne peut porter qu’un seul numina
Mar 7 Juin - 15:04