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 Legendes et Bestiaire

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Jezabel Charlotte

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MessageSujet: Legendes et Bestiaire   Legendes et Bestiaire Icon_minitimeMar 27 Mai - 19:48

LA TARASQUE

Legendes et Bestiaire 23_3e

Legendes et Bestiaire Tarasquestatuehx7

http://www.reptiles-zoo.com/t2607-la-legende-de-la-tarasque

La légende de la Tarasque...

Au premier siècle après Jésus Christ, un dragon amphibie ravageait la campagne provençale... La Tarasque, un dragon au corps bien étrange: une tête de lion, une queue de serpent, 6 pattes, et une carapace de tortue hérissée de pointes acérées... Ce dragon faisait régner la terreur sur une bourgade des bords du Rhône, en aval d'Avignon. Il était aussi à l'aise sur terre que dans l'eau, et il déchiquetait et dévorait les hommes et les moutons sans distinction... Les habitants ne savaient pas comment lutter contre ce fléau... C'est Sainte Marthe, qui a pu calmer la "bête" à la demande des habitants qui avaient entendu parler des nombreux miracles qu'elle laissait derrière elle. Elle se rendit devant l'antre de la Tarasque, mais ne chercha pas à la combattre, elle lui présenta tout simplement une croix et l'aspergea d'eau bénite, en lui parlant doucement, et le dragon se soumit de suite, devenu soudain docile, Sainte Marthe prit donc sa ceinture et en fit une laisse pour se promener dans toutes les rues de la cité, enfin délivrée. La ville fut donc baptisée Tarascon en souvenir de ce prodige, et chaque année on y fête la victoire de Sainte Marthe.

************************

http://www.tarascon.fr/tarascon-en-provence/visiter/histoire-legendes-tarascon/sainte-marthe-et-tarasque.html

http://www.sacresdufolklore.fr/la-tarasque-de-tarascon.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarasque
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MessageSujet: Re: Legendes et Bestiaire   Legendes et Bestiaire Icon_minitimeMar 27 Mai - 20:52

http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Rougier/tarasque.html


et plus generalement : http://www.livres-mystiques.com (je ne sais ce que vaut ce site, mais il y a plein de textes bizarres.....possiblement du sectaire, mais on peut y piocher des idées pour les parties...)
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html

notamment :
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/voragine/table.htm
hagiographie, vie des saints etc

il y a aussi des evangiles apocryphes .....

à prendre avec de grosse pincettes ! drunken 
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MessageSujet: Re: Legendes et Bestiaire   Legendes et Bestiaire Icon_minitimeJeu 19 Juin - 12:53

Mythologie persane :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_persane

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pari_%28mythologie%29

**********************

Les mythes

Le plus important, on pourrait presque dire le seul mythe de la religion iranienne, c'est le double mythe d'Ahura Mazda et d'Ahriman.

Une lutte mythique

Le mythe d'Ormazd et d'Ahriman consiste essentiellement dans la lutte des deux groupes d'êtres divins. Cette lutte nous apparaît sous une double forme; elle est matérielle ou spirituelle. Dans la lutte matérielle, Ahriman veut envahir le ciel; il est refoulé dans l'enfer; dans la lutte spirituelle ou mystique, Ahriman, principe de l'obscurité, du désordre, du mal, est de même refoulé par Ormazd, dieu de la lumière, de l'ordre et du bien.

Dans le premier cas, l'arme d'Ormazd est Atar, l'Éclair; dans le second cas, c'est la piété ou encore la prière, personnifiée sous le nom de Vohu Mano.

La religion iranienne était donc puissamment systématisée; ce système n'était pas moins philosophique et moral que mythologique.

Le personnage légendaire le plus célèbre dans la mythologie et les fables iraniennes est Rostam. De l'autre côté de la barrière, se situe Zahhak, un symbole de despotisme qui a finalement été vaincu par Kaveh le Forgeron qui mena une révolte populaire contre lui. Zahhak était protégé par deux vipères qui sortaient de ses épaules. Peu importait le nombre de fois où ces vipères avaient été décapitées, de nouvelles têtes leurs poussaient pour le protéger. Le serpent, comme dans d'autres mythologies orientales était un symbole du mal.

Mais beaucoup d'autres animaux et oiseaux apparurent dans la mythologie iranienne et les oiseaux, plus particulièrement, étaient symboles de bon présage. Le plus fameux de ceux-ci est Simorgh, un oiseau grand, beau et puissant, Homa, un oiseau royal de la victoire dont les plumes ornaient les couronnes et Samandar, le phénix.

Pari , était considéré comme une belle femme bien que maléfique dans la mythologie primitive, et est devenue moins mauvaise et plus belle jusqu'à ce qu'à la période islamique elle devienne un symbole de beauté similaire aux houris du Paradis. Cependant, une autre femme maléfique, Patiareh, symbolise maintenant les prostituées.

************************

Dans la mythologie persane, les Peri (en persan : پری, Pari) descendent des anges déchus qui ont renié le Paradis jusqu'à ce qu'ils aient fait pénitence.

Dans les sources les plus anciennes, ils sont décrits comme des agents du mal ; plus tard, ils sont devenus inoffensifs. Ils sont des créatures exquises, ailées, semblables à des fées qui sont classées entre les anges et les esprits maléfiques.

Ils visitent parfois le royaume des mortels. Ces êtres sont parfois représentés dans un « Paradis », avec à leur tête une reine de ces « fées ».

Les Peri étaient la cible d'êtres maléfiques de second ordre appelé divs, qui les persécutaient en les enfermant dans des cages de fer. Cette persécution étaient due, telle que les divs le percevaient, au manque de confiance en soi des Peri pour rejoindre la rébellion contre le Bien.

Dans la mythologie indienne, une Pari (परी) est l'équivalent d'une fée.

Pari est un nom courant pour les femmes iraniennes. C'est aussi un nom commun pour les femmes turques sous la forme de Perihan, signifiant « reine des fées », ou Peri, signifiant « fée ».
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MessageSujet: Re: Legendes et Bestiaire   Legendes et Bestiaire Icon_minitimeMer 1 Oct - 17:12



CODEX MANESSE

http://www.tempora-nostra.de/Manesse.php?id=203&mi=0

ici, il y a les enluminures.


************************


Legende de Tanhauser

http://www.neuschwanstein.de/franz/idee/legendes/tannhaeuser.htm

Sous le règne des Staufer, l'art de la poésie de troubadour s'épanouit. Le chevalier ménestrel Tannhäuser va de château en château et chante dans ses chansons les éloges de la beauté des dames et des amours courtois, le bruit des armes et les querelles des hommes. Belles dames et messieurs nobles apprécient son art, même si chacun sait que Tannhäuser est de nature légère. Au cours de ses voyages il arrive à la Wartbourg du landgrave (comte) Hermann, en Thuringe, où les chevaliers ménestrels se battent pour gagner le prix, que le vainqueur reçoit des mains d'Elisabeth, gracieuse nièce du landgrave. Tous les habitants du château écoutent avec ravissement le chant de Tannhäuser. Lorsqu'il chante les amours courtois et les amours fidèles, Elisabeth s'imagine que c'est d'elle seule qu'il fait l'éloge. Elle a raison: le chanteur a pris feu pour elle, mais cet amour le plonge en même temps dans le plus profond désespoir. Tannhäuser sait qu'en tant que pauvre chevalier il ne pourra jamais épouser la nièce du Landgrave.

Lorsqu'à lieu un nouveau tournoi de chants, les chanteurs les plus renommés viennent de loin pour gagner le prix; parmi eux, Walther von der Vogelweide, Reimar Zweter et Henri d'Ofterdingen. Or, lorsque les invités sont conviés au festin, on attend en vain dans la salle à manger le chanteur Tannhäuser, qui s'en est allé sans un mot et qui, malade d'amour, erre dans les forêts de Thuringe. Tout à coup un étranger habillé de noir s'arrête devant lui. C'est Klingsor. Tannhäuser lui raconte son chagrin et Klingsor lui répond : "Elle n'est pas pour vous Tannhäuser. Votre cour demande une nourriture plus fine et un plaisir plus fort. La belle Elisabeth, dit-on, est de son vivant déjà une sainte." Tannhäuser rétorque qu'il veut chanter le bel amour et non des chansons légères et grivoises. Klingsor se montre si railleur qu'il effraie Tannhäuser. Soudain la montagne s'ouvre devant Tannhäuser. L'intérieur rayonne d'une clarté éclatante et des jeunes filles d'une beauté surnaturelle appellent et attirent le chevalier de leurs voix séduisantes. Klingsor a disparu. A sa place paraît un vieux pèlerin, le fidèle Ekkehard, qui met Tannhäuser en garde contre la grotte. C'est la montagne de Hörselberg, dans laquelle se trouve le royaume de Vénus, une déesse diabolique.

Tannhäuser désire suivre ces conseils, mais les séduisantes et envoûtantes visions s'emparent de lui. L'amour pour la belle Elisabeth est également oublié. Une force irrésistible l'attire dans le royaume de la déesse qui le reçoit les bras ouverts sur une couche parfumée et parsemée de roses.

Elisabeth se languit du chanteur adoré disparu. Le landgrave invite les chanteurs les plus connus des pays allemands à un nouveau tournoi et espère voir venir Tannhäuser à la Wartbourg. Tannhäuser jouit une année durant des plaisirs du royaume de Vénus mais n'y trouve pas la paix. Dégoût et répugnance envahissent son âme. Sa faute éveille en lui de profonds remords. Il ne veut plus rester dans la montagne enchantée. Vénus ne veut pas laisser partir l'amant et pose finalement la condition suivante : "Reviens auprès de moi si tu ne peux te libérer de tes péchés!" Puis elle le fait tomber dans un profond sommeil. Lorsqu'il se réveille, Tannhäuser est allongé sur le sol de la forêt. Il essaie d'expier ses péchés mais églises et monastères le condamnent. C'est par hasard que Tannhäuser se retrouve au tournoi des chanteurs de la Wartbourg. Personne ne sait encore ce qui est arrivé entre temps à l'excellent troubadour.

Lorsque c'est son tour, Tannhäuser se souvient soudain de ses aventures dans la grotte enchantée de Vénus et au lieu de l'amour spirituel, son chant évoque les bienfaits de l'amour sensuel, qui ne demande que plaisir et jouissance. "Vous êtes misérables, vous et vos vertueuses paroles" crie-t-il aux troubadours avec une audace mesurée "car vous n'avez jamais pris plaisir à l'amour! Que celui qui veut le connaître, aille dans la grotte de Vénus!" Le Landgrave ne peut calmer qu'avec peine la colère qui emporte la salle. Elisabeth demande la vie de Tannhäuser.

Tannhäuser va à Rome en pauvre pèlerin, mais le pape le condamne. "Celui qui a péché comme toi est condamné pour l'éternité", déclare le Saint Père avec dureté et intransigeance. "Regarde ce bâton tordu, sur lequel je m'appuie: ce bois mort verdoiera, avant que tu ne sois libéré de tes péchés."

En disant ces mots, le pape plante son bâton dans la terre de son jardin. Privé de tout espoir Tannhäuser s'éloigne. Trois jours plus tard le Saint Père s'aperçoit que son bâton bourgeonne. Dieu a fait un miracle et montré par une révélation divine qu'il pardonne à ceux qui se repentent de leurs péchés. Les serviteurs du pape cherchent alors en vain, le pèlerin. Dans son désespoir Tannhäuser retourne en chancelant par les cols enneigés des Alpes vers son pays. Un désir fiévreux le ramène vers le Hörselberg où Vénus l'avait autrefois reçu avec amour. Toutes les recherches pour retrouver Tannhäuser sont vaines. Des paysans ont bien aperçu un pèlerin au pied de la Wartbourg qui allait d'un pas rapide. Mais on n'entendit plus jamais parler de Tannhäuser.



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MessageSujet: Re: Legendes et Bestiaire   Legendes et Bestiaire Icon_minitimeMer 1 Oct - 18:21

impossible de trouver en ligne des poemes de Tannhauser ! sauf en allemand Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad

...................

un peu d'explications en anglais :

http://www.answers.com/topic/der-tannh-user


Tannhäuser, Der (c.1200-c.1270), was a Middle High German lyric poet whose rank is obscure. He is referred to in MSS. as ‘der Tannhûser’, which suggests a commoner, but some have held him to be of petty nobility from Tannhausen near Neumarkt in Franconia. He took part in a crusade, probably in 1228-9 and was later court poet with Friedrich der Streitbare of Austria, who rewarded him with land. He appears to have squandered his assets and after Friedrich's death led an unsettled life.

Tannhäuser's poetry marks historically a distinct phase in the decline of the concept of minne, but his work has a freshness and vigour which suggest rather an emancipation. His poetry reveals humour and irony, together with an alert sense of parody, which were necessarily absent from Minnesang proper. His surviving poems probably represent only a small proportion of his output. His love-songs are Arcadian in tone, with a direct sensuality remote from obscenity. He is one of the principal practitioners of the leich in the form of dance songs, and he wrote a crusade song which dwells with ironical humour on the hardships of a sea crossing.

Tannhäuser, perhaps because of his years in the Near East and the frankness of his love poetry, became a legendary figure, as the knight who visited Venus's grotto (see Venusberg), repented, and sought absolution from the Pope. In this form he is commemorated in the Tannhäuserlied (recorded in 1515), which reappears as ‘Der Tannhäuser’ in Des Knaben Wunderhorn (1805-Cool and later, in combination with the Wartburgkrieg, in Wagner's Tannhäuser und der Sängerkrieg auf Wartburg.

Tannhäuser's poems were edited by J. Siebert (1934).

***********************************


http://www.answers.com/topic/minnesinger

Minnesang, in the strict sense the formal love poetry of the chivalric age, attaining its peak from c.1180 to 1220, and continuing in slow decline to the 14th c. A late degenerate descendant is Meistergesang.

The term Minnesang is sometimes loosely extended to cover all lyric poetry of the age, including the Spruch and the leich. The primary sources of true Minnesang are the Provençal poetry of the troubadours and the Old French poetry of the trouvères. Minnesang was invariably true song, but evidence of its musical aspect is unfortunately scanty.

Minnesang is based on a given and only slightly variable situation. The knight adores his lady (who is of higher degree) without expectation of gratification, singing her praises and expressing his longing and his gratitude for any token of favour. It has also been commonly held that the lady is a married woman, but evidence for this is regarded by some scholars as lacking.

The situation is a parallel (and it is thought by many to be consciously so) to the feudal relationship of a noble to his liege lord. The lady may at the same time be seen as a civilizing and educative influence on her knight. This tenuous relationship is portrayed as secret and endangered by watchers, spies, and envious rivals. The convention is most rigidly observed in the heyday of Minnesang, but even then two important variations occur. The first, the Kreuzlied, is a lament at separation when a knight leaves for or is on a crusade. The second, a borrowing from the Provençal alba, is the dawn song (Tagelied), in which the lovers actually meet privily and lament the coming of dawn, which compels them to part.

The form of Minnesang in the earliest examples is relatively simple and uniform, but under Provençal influence a complex verse structure was evolved, which was both binary and triadic. The liet (the term for a single strophe) is composed of a first part consisting of two formally identical groups of lines, linked together by rhyme, and a final section or coda with different rhymes. Later the Meistergesang called the quatrains Stollen, and the two combined formed the Aufgesang, while the coda was termed the Abgesang. Many writers have found it convenient to apply this later terminology to Minnesang itself. The strictness of this form demanded of the poet considerable subtlety and fine workmanship if variety of expression was to be attained, and it is not surprising that the flowering of this stringent art lasted only a few decades.

With the passage of time, the obligatory formalism relaxed to some extent and subjects not originally approved (e.g., songs of ordinary love and satire) became acceptable. Other poets developed excessive elaboration of form for the sake of mere ingenuity.

For the principal poets (Minnesänger) see separate entries on:
Kürnberger,
Dietmar von Eist,
Friedrich von Hausen,
Rudolf von Fenis,
Heinrich von Morungen,
Reinmar der Alte,
Walther von der Vogelweide,
Wolfram von Eschenbach,
Neidhart von Reuental,
Ulrich von Liechtenstein,
Gottfried von Neifen,
Ulrich von Winterstetten,
Reinmar von Zweter,
Konrad von Würzburg,
Heinrich Frauenlob,
Hadlaub,
Oswald von Wolkenstein.


****************

(from German, Minne: love) Any of certain German poet-musicians, 1150 1325, parallel to the troubadours and trouvres. Like their French counterparts, the minnesingers' subjects were not limited to love but also included politics and ethics. Originally members of the high nobility, minnesingers later came from the emerging middle class and had an economic as well as social interest in singing. Walther von der Vogelweide, Neidhardt von Reuental ( 1180 1250), and Tannhuser were among the most famous of the minnesingers.

*********************

The German tradition of courtly lyric and secular monophony that flourished in the 12th to the 14th centuries. It can be considered the German branch of the Provençal troubadour tradition, though it has independent features. It was cultivated particularly by the nobility, and diffused by travelling musicians. The word ‘Minne’ can be taken to represent love with both its spiritual and sensual overtones, and its essentially aristocratic poetry was based on the concept of Minnedienst - servitude to love - itself inextricably linked to the feudal system.

A recurrent theme is that of the knight's love for an unattainable lady, of undying service without reward. During the peak period of Minnesang (c 1165-1200), the hôhiu minne (‘high Minne ’) represented the ideal spiritual love between man and woman, the nideriu minne (low Minne) the more physical demands of the man for possession of a woman. There are three main forms - Lied, Spruch and Leich - of which the first two are in stanzas while the last is a complex, through-composed structure. The extant melodies are preserved in MSS from the 14th and 15th centuries, and cannot necessarily be applied to earlier verses.

The Minnesang is generally categorized according to content, the basic types being the Minnelied (the man's expression of love), the Frauenlied (the woman's song), the Wechsel (in which the lovers ‘exchange’ their views), the Tagelied (like the Provençal Alba, the parting of the lovers at dawn), the Tanzlied (dance-song) and the Kreuzlied (crusading song). As the tradition developed, verse structures and content become more intricate, notably in the Minnesang of Walter von der Vogelweide and the witty, ironic style cultivated by Neidhart von Reuental (d c 1250). In the 14th century, the rising importance of the towns and the bourgeoisie shifted the emphasis from the courtly idealism to songs in a more spiritual and didactic tone, but the influence of the Minnesang is still discernible in the works of the Monk of Salzburg (c 1400) and Oswald von Wolkenstein (d 1445).

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MessageSujet: Re: Legendes et Bestiaire   Legendes et Bestiaire Icon_minitimeMer 1 Oct - 18:33

http://cercle.wagner.lyon.free.fr/doc/bibliotheque/CRW2010t3.pdf

un petit texte de presentation des minnesanger en français.

*************

http://en.wikipedia.org/wiki/Minnesang

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