MESSAGE PRIVE - VOUS NE SAVEZ RIEN DE CET EVENEMENT
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Un coffre de mithril moiré portant les armes de la famille impérial des Pisistrate (Famille Impériale d'Eubée) : une licorne au corps de serpent et à la gueule de tigre chevauchant le soleil.
A l'ouverture, un parfum, où se mêlent une multitude d'onguents et de fragrances les plus rares, emplit la pièce.
Le coffret est capitonné d'une riche soie brodée de mithril.
Dans le coffre repose un masque abante artefacté par le joailler personnel de l'empereur d'Eubée et créé tout spécialement pour Varlack comme Abaddôn lui en avait fait la promesse. Il est le masque dit au "1000 visages" ou masque "fuyant" car son aspect dépend de l'humeur de son porteur. Forgé de nerz'hul, il semble pulser au fond du coffre, appelant son nouveau maître à le porter. Animé par une bien mystérieuse sorcellerie, le métal semble vibrer entre les mains de Varlack et la surface du masque est parcourue de mouvements brusques comme s'il était en quête de sa prochaine apparence, de sa prochaine identité...
Le masque est serti des plus magnifiques et fabuleux joyaux : diamant solaire, rubis de sang de dragon, saphir céleste, larme de vierge saisie dans le cristal. Mais leurs éclats semblent bien ternes à Varlack dont les yeux se fixent sur une pierre aux couleurs changeantes: un éclat d'éthernium orne en effet le front du masque.
Une lettre écrite en nerz'hul accompagne le présent :
« Très auguste majesté,
Permettez moi tout d'abord de vous remercier à nouveau pour l'entretien privé que votre Grâce a bien voulu m'accorder. Mes yeux brulent encore de la splendeur de votre glorieuse capitale et je me languis de bientôt être à nouveau reçu en votre palais.
Comme je vous en avais fait la promesse lors de notre rencontre, j'ai demandé à mon artefacteur impérial de vous fabriquer un masque selon nos ancestrales techniques et au moyen des plus précieux et légendaires matériaux de notre civilisation. J'ai pensé que je devais saisir l'occasion de votre heureux rétablissement pour honorer ma promesse.
C'est chose faite.
Soyez assurée Très Auguste Majesté de ma respectueuse amitié,
Abaddôn VII"