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 un peu de mythologie......

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Louana Miki

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MessageSujet: un peu de mythologie......   un peu de mythologie...... Icon_minitimeMer 21 Juil - 15:32

Nyx, la déesse originelle des Enfers

NAISSANCE ET FILIATION

Du Chaos originelle est née Gaïa, la Déesse Mère (la Terre – Mère). Mais de Chaos, seraient nées également les Enfers, divisées dans la mythologie grecque en au moins deux parties : la partie de l’Érèbe et la partie du Tartare (qui sont deux immenses dieux fleuves des Enfers). Il est prétendu que de l’union entre le Tartare et l’Érèbe seraient issues les Ténèbres que les grecs nommèrent : Nyx. Il est également expliqué que la déesse Nyx serait directement issue du désordre du Chaos. Néanmoins, dans d’autres versions, Nyx est considérée comme la représentation de la Nuit, tandis qu’Érèbe est établi comme demeurant plutôt le frère de Nyx et le symbole des Ténèbres infernales. Mais dans la tradition la plus ancienne, c’est la première explication qui semble la plus exacte.


ATTRIBUTS

Parfois, elle est représentée avec une lampe à huile qu'elle tient dans sa main droite. Elle aurait parfois pour animalier (rare) le Marabout et le Casoar. Tandis que sa fille la déesse Hécate aurait eu parfois le Loir comme animalier sacré (rare), le dieu Hadès parfois se vit attribué le Dindon (rare), et la déesse Artémis aurait été associée à l'Exocet (rare).

GÉNÉRALITÉS

La déesse Nyx joue un rôle tacitement aussi important que celui de la déesse Gaïa (la source de tous les dieux grecs), dans ce sens que toutes les deux engendrèrent une riche descendance qui constitua la source des croyances mythologiques dans la Grèce antique. Il ne s’agit pas là exactement d’une déesse secondaire, bien que l’on n’en parle pas beaucoup dans la mythologie.

La déesse Nyx est la déesse des Ténèbres. Elle est considérée comme la Souveraine suprême du Monde des Enfers qu’elle régissait bien avant que ce dernier ne soit soumis au pouvoir et à la souveraineté du dieu Hadès, fils de Chronos (Cronos) et frère de Zeus, après la Guerre des dieux opposant les Titans aux Olympiens. Dès lors, on attribuait à Nyx, dite : «les sombres Ténèbres» … la dominance sur toutes les créatures infernales du monde d’en bas. Sa demeure était située au delà du domaine du dieu Titan Atlas (le Soutien du Monde), à l’extrême Ouest par delà les Montagnes les plus retirées du monde grec.

Plus tard dans la tradition, Nyx ne disparut pas tout à fait de la Mythologie et même le dieu Hadès continua de prendre conseil auprès de Nyx, concernant les décisions qu’il était amené à prendre pour la bonne marche du monde des Enfers. Dans ce sens, on considère Nyx comme la Reine des Enfers dont elle serait la seconde patronne (après Hadès). Elle régissait l’obscurité, la pénombre et l’inaccessible. Elle commandait à toutes les créatures ou divinités vivant dans les Enfers. Elle fut même considérée à tort comme épouse d’Hadès, le dieu des Enfers commandant au dieu de la Mort. Il est vrai que certains des enfants de Nyx soutinrent le clan des dieux Titans durant la Guerre des dieux.


Nyx était les Ténèbres par opposition à l’Éther et l'Héméra (le Jour et la Lumière) considéré comme le Ciel lumineux. Entre Nyx et Éther s’institua le principe du Jour et de la Nuit. Dans ce sens, Nyx n’est pas automatiquement à considérer comme une déesse négative, ce bien qu’elle engendra, tout comme d’autres entités grecques, des monstres et des catastrophes naturelles (à l’exemple d’Echidna ou Typhon). Cependant, les Ténèbres étant souvent perçues comme négatives et parfois de manière tout à fait justifiée, Nyx était apparentée chez les Grecs à l’insécurité. Et souvent associée au principe du chaos et de la dégénérescence. Les grecs estimaient que rien de bon ne pouvait être issu de Nyx « l’infernale décision » qui avait généré la mort, les mondes infernaux, etc. Nyx étant une déesse des Enfers méconnue, figurant parmi les dieux originels (Gaïa, Ouranos, Pontos, Eros, etc…), il est peut – être utile de mettre en relief que dans la tradition mythologique des grecs, "le péché", "les notions de fautes", "de crimes", "de châtiments", "les sentences" et "punitions liés aux Enfers" existaient depuis l’origine du monde et de la Terre et dès la venue de la déesse Nyx, cela même, bien avant l’arrivée des touts premiers dieux Olympiens (Zeus et les autres dieux qui s’instaurèrent par la suite). Tout l’intérêt au sujet de celle qui commande à l’Obscurité se situe ensuite au niveau de sa descendance. Nyx était considérée à l’origine et rendue à conséquence de tout ce que les grecs ne comprenaient pas.


AMOURS
La déesse Nyx mit au monde des principes et des divinités assez importants pour les êtres humains et les créatures vivant sur la Terre de la déesse originelle, Gaïa, la Mère des dieux.

Unie à l’un ou l’autre des deux grands fleuves des Enfers, ou parfois unie à Chaos directement, elle engendra le Styx, tout d’abord (dans certaines versions). Puis Nyx donna naissance aux Hespérides, aux Erinyes, aux Kères (les esprits des morts violentes), aux déesses Moires représentant le principe de la Vie, en rapport avec l’histoire du fil lié à la trame de la vie humaine (dans certaines traditions, leur naissance est associée à Thémis, la Justice divine absolue tout comme celle des Hespérides et celle des Erinyes). La déesse Nyx leur créa également un insondable serviteur : le dieu Thanatos qui est le principe de la Mort. Ce dernier aura un frère qui est le principe du Sommeil et de l’Inconscience : Hypnos.

Nyx engendra à son image la Nuit étoilée, également nommée Hécate. La déesse Hécate, Reine de la Nuit, et déesse des sortilèges est souvent confondue avec sa mère Nyx qui représente plutôt l’obscurité des Ténèbres. Hécate la déesse de la Nuit (qui est elle - même à l’origine d’une riche descendance de dieux secondaires comme par exemple Morphée, dieu des Songes) aura une autre sœur associée aux Mondes des Enfers, il s’agit de Némésis, la déesse de la Vengeance, très redoutée des Grecs jadis (et souvent associée à la présence d’Éris, La Déesse de la Discorde et des Intérêts, fille d’Héra).

Du dieu Fleuve Tartare, seraient issus notamment : les monstres Echidna, Typhon (engendré par Gaïa), l’Hydre de Lerne (les douze travaux d’Hercule), Cerbère, Le Lion de Némée (les douze travaux d’Hercule), sans oublier Sphynx par exemple (mais il existe plusieurs explications différentes concernant ces filiations issues de Nyx). Puis on attribuerait également aux Ténèbres de Nyx, la naissance du dieu Fleuve Léthé (dieu de l’Oubli chez les grecs et quatrième fleuves des Enfers).

L'autre déesse originelle, dont on parle un peu moins, Nyx (les Ténèbres) s'opposerait le plus souvent à sa vis-à-vis : Gaïa, la déesse originelle primordiale du commencement. Ce, si on veut considérer que chacune de ces deux déesses originelles engendra et mit jour à une très riche descendance de divinités et de principes fondamentaux pour la civilisation grecque ; sur lesquels d'ailleurs, chacune influença durablement, d'après tous les recueils de la mythologie grecque. L'Histoire retient plus volontiers Gaïa comme déesse du commencement. Mais on oublie le plus souvent qu'elle est toujours suivie de près par Nyx, "son ombre", si l'on peut ainsi dire....

Du dieu Fleuve Érèbe, seraient supposés être également associés à la déesse Nyx :

• La partie la plus brillante de la haute atmosphère : Éther (dans d’autres versions, l’Éther est né du Chaos en même temps que les Enfers)

• Le Jour : la déesse Héméra (mais aussi considérée comme issue plutôt de l’entité de l’Éther, ou du Chaos originel)
• La Destinée : la déesse Moira
• Le Passeur des Enfers : Charon (dont la tradition romaine l’associe plutôt à un Empereur romain qui en châtiment de son avarice fut placé par les dieux romains dans la fonction du Passeur des Enfers en guise de toute punition de la cruauté dont il avait fait preuve sur Terre de son vivant)
• La Vieillesse
• La Tendresse nommée «Philotès»
• Le Sarcasme
• La Tromperie nommée «Apaté»
• La Ruse nommée Dolos et enfin
• Le Sort

Il ressortit pour les grecs que les Ténèbres étaient aussi indispensables que la Lumière, et ces deux phénomènes réglementèrent toute une série de principes et d’oppositions de dualités assez importantes et toujours actuelles finalement (telles que : "le Jour" et "la Nuit" par exemple ; mais également "le Bien" et "le Mal" ; "l'Immortalité" et "la Mortalité" ; => "la Vie et la Naissance" s'opposant à "la Mort" ; = cerise / prune sur le gâteau … heu … c’est un exemple qui n’a rien à faire là celui - là ^^, etc… )

« Némésis, dans la mythologie grecque, personnification de la Vengeance divine. Selon la Théogonie d'Hésiode, Némésis est l'une des filles de Nyx qui l'engendre seule. Elle représente l'indignation et la justice divines, et nul ne peut échapper à sa loi. Mettant en oeuvre la colère des dieux contre les orgueilleux, rappelant à chacun la place qu'il doit tenir dans le monde, elle incarne à cet égard le sens de la mesure cher aux Grecs, garant de la stabilité de l'univers. C'est ainsi Némésis qui conduit Narcisse à la source qui cause sa perte, pour le punir d'avoir rejeté avec dédain l'amour de la nymphe Écho (nymphe des montagnes, appartenant à la suite d'Héra.)

La légende veut que Némésis soit courtisée par Zeus, auquel elle cherche à échapper en se métamorphosant à l'Infini. Mais un jour, alors qu'elle a pris l'apparence d'une oie, Zeus se change en cygne (ou en jars) pour s'unir à elle. L'Oeuf qu'elle pond dans un bois sacré est ramassé par des bergers qui en confient la garde à Léda, épouse du roi de Sparte Tyndare. De cet Oeuf éclos sortiront Hélène (jeune femme dont la beauté légendaire est à l'origine de la guerre de Troie) et les Dioscures (Castor et Pollux). »

« Dans la mythologie grecque, ce sont les filles du Titan Atlas et d'Hespéris ou d'Atlas et Pléoné ou encore de Nyx et Erèbe. Ce sont des nymphes au nombre de quatre ou sept. Elles chantent pour se divertir et ont pour noms Aeglé, Erythie, Aréthuse, Hestia, Hespéra, Hespérousa et Hespéraea. Les Hespérides gardent avec l'aide d'un dragon appelé Ladon le jardin des dieux où pousse un arbre aux branches, aux feuilles et aux pommes d'or.

Certains prétendent que ce sont en réalité des oranges. Le jardin se trouve sur les pentes du Mont Atlas, à l'est de la Grèce dans l'extrême Occident. Il a été donné à la déesse Héra, le jour de son mariage avec Zeus, par Gaia, la Terre-mère. Un des douze travaux imposés au héros Hercule fut de rapporter les pommes d'or des Hespérides. »

sources : http://www.mythesgrecs.com/forum/index.php?PHPSESSID=2c5dff666bb2e59f351d7243e886c790

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Louana Miki

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MessageSujet: Re: un peu de mythologie......   un peu de mythologie...... Icon_minitimeMer 21 Juil - 15:37

Eros, le dieu de l’Amour

NAISSANCE ET FILIATION

Le dieu Eros bénéficie de plusieurs affiliations dans la mythologie grecque : Tout d’abord, il semblerait que l’on désignait jadis, dans les très vieilles traditions mythologiques qui ont disparues, tout nouveau–né des dieux venu au monde. Par la description du mot : 'eros' qui signifie par ailleurs : l’Amour avec 'un grand A'. Ce qui suppose, dans ce cas, que tous les dieux grecs sont 'Amour'. Il existait plusieurs 'eros', que la tradition grecque réunis tous en un seul, symbolisant l’Amour parfait.


Dans les traditions qui ont perdurées, le dieu infini dit : Eros (Source de l’Harmonie universelle), est supposé être un fils issu de Gaïa (la Terre–Mère) ou 'fils de Chaos' et reste à considérer dès lors comme le digne frère parmi les trois dieux du commencement que sont (Eros inclus) : 'Ouranos' (l’Univers) et 'Pontos' (la Mer, l’Étendue ou encore parfois l’Horizon), ces trois fils de Gaïa, faisant partie de la génération des touts premiers dieux originels grecs, avant la création par la déesse Mère Gaïa, de toute la génération suivante que sont 'les dieux-Titans' (engendrés par Ouranos) et leurs lointains cousins 'les dieux-Géants' (engendrés par Pontos). Par rapport à ses deux autres frères (Ouranos et Pontos), Eros quant à lui n'engendra qu'une seule descendance : le symbole de la Beauté absolue et de l'Amour parfait : Aphrodite (mais les débats à ce propos précis ne manquèrent pas du tout d'animation, les historiens et mythologues n'étant encore pas d'accord entre eux sur la véritable origine et 'La naissance d'Aphrodite'). Selon les croyances grecques dans l'Antiquité, on pourrait dire, à propos de la naissance de la déesse Aphrodite, la chose suivante, au sujet de l'Amour symbolisé dans la tradition hellénistique classique :


Grâce à l'action du Temps (Chronos) sur l'Univers (Ouranos), et grâce au pouvoir de l'Harmonie absolue (l'Eros originel) qui en organisa l'union, naquit le sublime Amour (Aphrodite) issu de la surface des Eaux de l'Horizon (Pontos) présentes dans l'enceinte de la Terre - Mère (Gaïa), tranquillement mené sur une conque marine jusqu'au doux rivage de la Terre nourricière (Rhéa)


D'où peut-être, la corrélation avec l'expression connue : "La Vie est-elle véritablement un long Fleuve tranquille ?" Puis, survint dans la mythologie grecque, le merveilleux dieu olympien 'Eros' (qui peut s’écrire aussi Éros), que la tradition grecque désigne soit comme le confident et serviteur indépendant, ou soit comme le fils... de la déesse de l’Amour, la Belle Aphrodite.

Dans cette version, l’Eros fils deviendrait dans ce cas notamment, le frère et demi–frère : de la déesse Harmonie, du dieu Hermaphrodite, du dieu Priape, du dieu Phoibos, du dieu Deimos, du dieu Anthéros (etc…)…. Eros a pour pères : soit Hermès la Bonne Intelligence (et a pour frère et sœur dans ce cas : Hermaphrodite et Harmonie, cela dépend des versions de filiations attribuées) ; soit Arès la Guerre (et a pour frères notamment dans ce cas : Phoibos la peur et Demios la terreur) ; soit Zeus le Roi des dieux (et a pour frères et soeurs dans ce cas : Héphaïstos, Hermès, Arès, Dionysos, Apollon, Artémis, Athéna, Anthéros, etc … ce qui en fait un dieu de la deuxième génération des Olympiens) ; soit Poséidon le dieu de la Mer (et a pour demi-frères et demi-sœurs tous les enfants de Poséidon, dont ses trois principaux enfants que sont : Triton, Benthésicymé et Rhodé). La difficulté à établir l’affiliation exacte du dieu Eros témoigne qu’Eros est de manière réelle l’immensité de l'Amour qui s’accorde au Tout. Eros étant bel et bien affilié à Cupidon chez les Romains, chez lesquels, Cupidon est principalement considéré comme étant plutôt 'fils' de Vénus … la tradition d’Eros 'fils d’Aphrodite' chez les grecs semble pouvoir être mise en rapport et serait restée dès lors durablement encrée dans les mémoires et la majeure partie des recueils mythologiques des deux cultures antiques. On retient généralement le dieu Eros comme étant 'un olympien, fils d’Aphrodite'. Sans autre précision sachant qu'Eros désigne comme sa mère, le principe primordial de l’Amour universel source de toute chose et de toute procréation. Sa venue au monde remonte soit à la naissance de Gaïa, soit à la naissance d’Aphrodite. Donc jadis, Eros fut désigné comme un dieu originel de l’Harmonie absolue, laquelle a engendré ensuite par une alchimie complexe, la déesse Aphrodite (version rare) issue miraculeusement de la Mer originelle (Pontos l’Horizon) portée par une conque géante jusqu’aux rivages de la Terre Gaïa dont l’Universalité (l'Univers Ouranos) fut désignée comme le Père (père d'Aphrodite).

Puis Aphrodite (l’Amour et la Beauté absolue de toute chose) engendra à son tour le petit Éros, l’Amour parfait affilié dès la deuxième génération aux dieux olympiens, si on tient compte du fait que Zeus ou Poséidon puissent être ses pères ; voir à la troisième génération des dieux selon si Arès, Héphaïstos, Hermès puissent être ses pères. C’est pour ce motif certainement que, dans le doute, la mythologie grecque ne lui attribua pas d’affiliation tranchée et aucun père ne fut définitivement désigné à l’Eros fils d’Aphrodite. Eros est de toute manière et quoi qu’il en soit un dieu vital très important et indispensable aux dieux ainsi qu’aux humains et être vivants. Représenté soit sous la forme d’un jeune enfant espiègle et harmonieux, soit plutôt sous les traits d’un jeune adolescent mature ou d’un jeune homme murs, d’une beauté, d’une intelligence et d’une force parfaites, associé à la suite habituelle de la déesse de l’Amour (au même côté des déesses Grâces, des déesses Muses, des Nymphes, etc…) dont il est le confident de confiance, Eros assure chez les grecs l’essence première de la Nature du Monde sous la forme d’Amour, jusqu’à la chute de l’Âge d’or du moins... et la transition vers celui de l'Âge d’argent, ainsi que les suivants.

ATTRIBUTS

Le dieu Eros a pour touts attributs, l’arc, le carquois et les flèches de l’Amour, représenté portant des sandales et des ailes aux dos. Anciennement, le dieu Eros fut également considéré parfois comme étant un dieu de l'air dans la vieille tradition mythologique grecque (hellénistique).

GÉNÉRALITÉS

Dans la mythologie grecque, Éros est le dieu de l’Amour.

Dans la Théogonie d’Hésiode, au VIIIe siècle av. J.-C., le dieu originel appelé : Éros. Constitue avec Chaos et la déesse Gaïa, l’une des trois divinités primordiales du Commencement, dans la mythologie hellénistique sacrée. C'est le seul des trois qui n'engendre pas directement. Mais qui plutôt, permet en général de le faire. Ainsi son pouvoir permet-il à la sommité du Chaos, et à Gaïa la déesse-Mère de pouvoir le faire. Le dieu Eros est beau, immortel. Éros «dompte l'Intelligence et la Sagesse». Le jeune dieu Éros (l’Amour) et le dieu Himéros (le Désir). Toujours accompagnent la déesse Aphrodite, ce depuis sa naissance et la protègent. Dans 'Le Banquet' de Platon entre 427 et 348 avant la mort de Jésus - Christ. Le dieu Éros est présenté différemment en fonction des personnages du dialogue. Pour Phèdre, Éros est une divinité primordiale. Il est : 'celui qui fait le plus de bien aux hommes' et 'il inspire de l'audace' ainsi qu'il 'est le plus ancien, le plus auguste, et le plus capable de rendre l’homme vertueux et heureux durant sa vie et après sa mort' etc. De son côté, Platon approuve la distinction des deux Éros faite par Pausanias et il l'aurait complétée en précisant que l'Éros ne réside pas seulement dans l'âme mais aussi dans la beauté. Le dieu Éros est la force qui pousse les moitiés les unes vers les autres. Celle, masculine, qui s'unit à une moitié féminine devient féconde. Tandis que la partie homme qui ne s'unit qu'à une moitié masculine. N'accouche que de choses de l'esprit. Un autre auteur nommé Agathon présente le dieu Eros comme étant le plus beau et le plus jeune des dieux hellènes. N'en déplaise aux auteurs Hésiode et Parménide. Éros est un dieu délicat qui 'marche et se repose sur les choses les plus tendres' et qui 's'éloigne des cœurs durs'. Il est formé d'une essence subtile 'car c'est la grâce qui le distingue' ainsi. Le dieu Éros ne peut recevoir aucune offense. Le dieu Eros est de la plus grande tempérance. C'est le plus fort des dieux, plus fort qu'Arès même. Il est très habile car il rend poète celui qui est inspiré de lui. Pour Socrate, Éros correspondrait à tout amour de quelque chose et plus particulièrement selon lui : l'Éros, c'est l'amour de la beauté. Il apporte 'au ciel les prières et les sacrifices des hommes' et rapporte 'aux hommes les ordres des dieux et la rémunération des sacrifices qu’ils leur ont offerts'. Eros est honoré en Grèce antique. Les Spartiates et les Crétois lui sacrifiaient avant une bataille. Le bataillon sacré de Thèbes lui était consacré. Et la Ville d’Athènes l'honorait comme le dieu libérateur de la Cité. Son sanctuaire principal était situé à Thespies (Réf.: Wikipédia).

LE MYTHE D'ÉROS ET PSYCHÉ


En effet, la douce Psyché était une jeune adolescente d’une très grande beauté honorée des déesses Grâces à sa naissance ; dont la splendeur faisait de l’ombre à la déesse de l’Amour, déesse de la Beauté parfaite. Aphrodite, dont Eros était le serviteur, envoya ce dernier afin qu’il punisse la jeune femme dont la si grande grâce lui semblait être un affront à son culte. Mais devant la beauté de la jeune personne, Eros fut frappé d’un coup de foudre si irréfrénable qu’il n’exécuta pas les ordres de sa mère et il sauva la jeune fille de la sentence de la déesse. Eros la fit enlevée par son serviteur Zéphyr, le doux vent de l’Ouest, et conduire dans un endroit magnifique et secret connu de lui et de Zéphyr seulement. La jeune Psyché envahie et inondée par l’Amour d’Eros accepta l’Idylle et vécut un immense bonheur. Toutefois, il y avait une condition. Psyché ne devait jamais voir le visage de son époux sous peine de risquer de le perdre définitivement. Mais poursuivie de la jalousie de ses sœurs devant le bonheur et la richesse incommensurable de leur cadette, et piégée par leur sournoiserie, Psyché rompit sa promesse. Une nuit, Psyché alluma une bougie désobéissant au dieu qui lui avait interdit de voir 'le beau visage divin d’Eros' et réveillé par une petite goutte de cire qui lui était tombée par mégarde sur l’épaule droite ; celui – ci la quitta. Psyché ne le retrouva qu’après de nombreuses aventures et péripéties, et notamment après avoir subi et avoir été bien humiliée par le courroux de la mère de ce dernier, Aphrodite, dont plus rien ne protégeait Psyché des représailles qui lui étaient initialement destinées. Éros et Psyché se retrouvèrent pour former l’union parfaite, lorsque risquant de perdre Psyché dans les Enfers d’Hadès, Éros la sauva de la mort et intercéda auprès de Zeus et de sa mère Aphrodite afin de prendre Psyché pour épouse. Ce que Zeus et Aphrodite, tournant la page, finirent par lui accorder. Psyché devint la déesse de la pensée, de l’âme et de l’intuition, représentée comme l’épouse d’Eros l’Amour divin. Dès lors, il est intéressant de savoir que le Mythe de Psyché, tel que rapporté par exemple par Apulée, aurait symbolisé par la suite le destin de l’âme déchue, qui, après des épreuves purificatrices, s’unit pour toujours à l’Amour divin qui lui était destiné.



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La Déesse Perséphone


AFFILIATION

Dans la mythologie grecque, la lumineuse déesse Perséphone est une déesse qui était la fille de Zeus, le roi des dieux et celle de Déméter, la puissante déesse de la Nature (l'Agriculture). Perséphone était d'abord connue sous le simple nom de "Coré", soit : «la jeune fille», ou encore sous celui de «la fille», par opposition à "Déméter", soit : «la mère». Perséphone dans la mythologie romaine est assimilée à "Proserpine" (soit en latin : "Proserpina" - Prospérine ?) et elle protégeait toutes les jeunes filles.

ATTRIBUT

Parfois, comme pour sa mère Déméter, on lui concède le germe de blé.



GÉNÉRALITÉ

La déesse Perséphone, dans la mythologie grecque, est l'une des principales divinités chtoniennes, chez les Grecs. L'histoire de Perséphone est contée notamment dans "L'Hymne" d'Homère, consacré à la déesse Déméter. Elle est souvent considérée comme étant une déesse de la Prospérité, protégeant la Terre et le monde souterrain.

L'histoire de Perséphone

Perséphone était une déesse d'une rare beauté. Et sa mère Déméter l'élevait en secret, sur les terres de la Sicile, qui était par ailleurs l'île favorite de la déesse Déméter. La déesse de la Nature y avait placé sa jeune fille en sécurité. Mais un jour, dans les bois d'Enna, alors que la belle Perséphone se divertissait en compagnie de plusieurs déesses Océanides...., alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs parfumées, la douce Perséphone s'écarta un peu du groupe des jeunes filles, ce, pour cueillir un joli narcisse qu'elle avait vu un peu à l'écart. Là, remarquée par le puissant Hadès, l'oncle de la jeune fille, qui dès lors souhaitait en faire sa reine, décida d'enlever la jeune déesse. C'est ainsi qu'il procéda à son rapt. D'un cri, Perséphone tenta d'alerter sa mère mais celle-ci arriva trop tard sur les lieux. Certaines versions mythologiques racontent que la scène du rapt se serait déroulée près du "Lac de Pergusa" ou au bord du "Lac Sassari de Sardaigne", près de la Sicile, justement. Et Personne n'y ayant rien vu, la pauvre déesse Déméter, privée de la chaleureuse présence de Perséphone, .... partira à la recherche de sa fille unique, ce, pendant neuf jours et neufs nuits, sans se reposer, avant de déclarer par le fait d'un serment solennel : «La Terre sera affamée tant que je n'aurai pas retrouvé ma fille!» Dans certaines versions, ce serait ainsi que le dieu soleil décida alors de révéler à la puissante Déméter, ce qui s'était vraiment passé, et notamment : qui avait été l'auteur du rapt de sa fille, désignant ainsi le dieu Hadès, comme le seul coupable de l'enlèvement. Découvrant la vérité grâce au Soleil, ... la déesse Déméter ira d'un pas ferme aux Enfers de son frère Hadès, ce, pour la rechercher et la ramener parmi les vivants de la Terre. Mais le dieu Hadès refusera de rendre Perséphone à sa mère Déméter légitime. L'Affaire devint dès lors sérieuse, car Déméter (Déesse de la Vie) le prit comme un outrage, et c'est ainsi que le conflit sera porté devant le souverain suprême des dieux olympiens : Zeus, le père de sa fille.


Mais Zeus est embarrassé. Car très proche de la déesse Déméter, dont il a besoin de l'influence pour sauvegarder le bon équilibre des récoltes sur Terre, mais ne pouvant point offenser son frère qui régit le monde où la Mort règne en maîtresse absolue ; Zeus se trouva si inconfortablement mitigé entre la déesse de la vie et le dieu des morts.... qu'il tarda à prendre une décision. Hadès, qui avait prévu le coup, en avait profité pour faire manger traîtreusement à Perséphone, plusieurs graines de grenades : "le fruit des morts", de sorte qu'elle soit, selon la règle, obligée de rester auprès de lui, dans les Enfers. Toutefois, Perséphone étant une déesse, et cette règle s'appliquant essentiellement aux créatures vivantes et aux mortels....Zeus aboutit à un compromis impartial. C'est ainsi que la jeune fille sera autorisée à remonter sur la Terre. En effet, Zeus adjugea à Déméter, que sa fille Perséphone puisse passer le trois - quart de l'année auprès de la déesse des Céréales ; tandis qu'Hadès serait, quant à lui, autorisé à garder sa belle Perséphone, ce, pendant trois mois auprès de lui aux Enfers....

Aux côtés de son époux qu'elle finira par apprécier et par aimer quand même un peu, c'est ainsi, que le conflit résolu, ... le reste de l'année, Perséphone retourne sur Terre en tant que "Coré", ce, afin d'aider sa mère Déméter, pour le Printemps et l'Été. Ainsi, la période hivernale est - elle la période où Perséphone vit aux côtés de son époux Hadès. Car la déesse de la Nature étant chaque année triste de voir partir sa fille, celle - ci (Déméter) le fait chaque fois savoir à la terre entière, en rendant ses contrées grecques inhospitalières, stériles, et sans chaleur. Ce, durant le temps de l'absence de sa fille. Ainsi les humains et les créatures connaissent - ils : l'Hiver.

Amours

Perséphone est l'épouse d'Hadès. Mais dans la mythologie romaine, il semblerait que la fille de Déméter (Perséphone chez les Grecs) serait la mère de "Sabasius", que Perséphone (Proserpine chez les Latins) aurait conçu avec Jupiter (Zeus chez les Grecs). Dans la tradition latine et romaine, la déesse Proserpine fille de Corê (Cérès), est assimilée avec la déesse Perséphone fille de Déméter de la tradition grecque (voir sous Déméter). Les romains disaient parfois que Proserpine avait été choisie par Pluton (Hadès, voir sous Hadès), ce, parce qu'il ne la destinait absolument pas, en sa qualité de "Reine des Enfers" et épouse d'Hadès, ... à avoir d'enfant(s). Pourtant, les romains et les latins lui donneraient justement ce fils de Jupiter : "Sabasius".

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Le dieu Titan Japet

JAPHET ?

Dans la mythologie grecque ancienne. Le dieu Titan Japet est véritablement celui qui. Par jalousie. Tenta d’assassiner le dieu Titan Hypérion. Et toute sa lignée royale. Ce qui échoua une première fois. Incitant également le dieu Titan Chronos. À s’attaquer au dieu Pater, Ouranos. C’est sur la demande décisive de Gaïa la déesse – Mère. Que le dieu de la Temporalité Chronos. Terrassa le règne de l’Univers Ouranos. Pourtant Japet étant connu pour être également un ancien dieu Titan de la Prospérité. En effet, c'est ainsi que Japet trônait semble–t-il également sur le Passé. Avant de devenir une divinité Titan de la Violence, des Rixes. Et de la Jalousie : «Celui qui précipite vers le bas (le Tartare)».
Un jour, le dieu Titan Japet fut frappé d’un amour qui demeurait non réciproque pour Rhéa la déesse sœur de la Terre. Mais l’Éros harmonieux. Destinait la déesse Titan Rhéa la Terre pour nouvelle compagne. À Chronos le dieu Titan. Qui régnait sur le Temps. Le dieu Japet ne le supporta pas. Et ce jour fut donc maudit. Alors ainsi privé de l’amour. De celle sur qui Japet avait initialement jeté son dévolu. Rhéa la Terre. Qui de manière attractive. Comme expliqué, lui préféra Chronos la Temporalité. Le dieu Japet changea de visage. Et c’est ainsi qu’il serait devenu un dieu des hostilités et de l’aigreur. «Celui qui rend les hommes assassins». Son cœur d’or divin. Appauvrit par la douleur. Se transforma donc en pierre, d’après ce récit. Néanmoins, divinement impuissant. Devant la destinée continuellement en marche. Japet assista à l’union de Rhéa. Qui épousa donc son frère Chronos. Après sa victoire sur Ouranos. Du moins selon les versions mythologiques. Plus ou moins conservées. C’est ainsi que cela fut parfois rapporté.
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Louana Miki

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MessageSujet: Re: un peu de mythologie......   un peu de mythologie...... Icon_minitimeMer 21 Juil - 15:48

Hadès, le dieu des Morts

NAISSANCE ET FILIATION

Dans la mythologie hellénique. Le dieu Hadès est le fils du dieu Titan Chronos (voir sous Chronos), et celui de la déesse Titan Rhéa. Hadès est le frère de Zeus, le roi des dieux Olympiens, celui de Poséidon (voir sous Poséidon), ainsi que celui des déesses Hestia (voir sous Hestia), Déméter (voir sous Déméter), et celui d'Héra, la déesse du Mariage et des Unions sacrés (épouse de Zeus - voir sous Zeus, Héra).

ATTRIBUTS

Dans la mythologie grecque, le dieu Hadès a pour attribution, au vu des indications suivantes, les objets et animaux ci - dessous répertoriés : soit généralement, possède - t - il dans la mythologie :

- le Kunée (Casque en peau de chien)
- le Sceptre,
- le Cyprès (l'Arbre sacré également consacré à la déesse Titan Mnémosyne - voir sous Mnémosyne)
- le Cerbère (le Chien géant à trois têtes, le terrifiant gardien surveillant le royaume des Enfers)
- et les quatre chevaux noirs tirant le char du souverain des morts (dont les noms étaient selon certains poètes : Æthon, Alastor, Nyctéus et Orphnéus).

Ses animaux sacrés sont parfois (rare):

- le Chien
- le Vautour
- le Serpent

Dans la mythologie grecque, le dieu Hadès gouverne dans le monde des Morts. Associé à celui des Enfers souterrains. Hadès patronnait le monde de l'au-delà. Ceci dit, il est utile de rappeler un détail peut - être intéressant cependant. En effet, le Royaume universel de la Mort (Hadès) s'alliait toujours toutefois d'après la mythologie grecque ancienne, le dangereux voisinage et le pouvoir divin ambigu propres chacun à un autre dieu grec ancien rendu influent plus tardivement dans la croyance hellénistique traditionnelle. Et en effet, dans le cadre du domaine des mondes abstraits tels que conçus dans l'Antiquité jadis, un nouveau dieu grec jeta le trouble dans les Enfers d'Hadès. Il s'agit du plus jeune des dieux Olympiens, fils de Zeus également, car il est le dernier né d'entre eux. Après lui, ce sont plutôt des divinités secondaires qui verront le jour. En effet, d'après la vieille tradition mythologique liée au Panthéon grec, ce jeune dieu prit le nom du dieu Dionysos dans l'ancien temps assimilé à Bacchus chez les Romains (voir sous Dionysos). Et en effet, le dieu Dionysos régissait le principe du Monde de la Folie. Tout autant que Dionysos gouvernait sur le principe du monde des esprits fous (voir sous Héra), Dionysos dont le précieux vin ouvrait aux hommes de la Terre, les portes des voies les plus insoupçonnées. De ce fait, dans les esprits de l'époque antique, ainsi il exista une certaine proximité mythologique entre le Monde de la Folie et le Monde de la Mort.

Quelques mots sur : Les Enfers grecs

LES ENFERS

Les Enfers : Infernus (lat) = le lieu bas, et est donc le séjour et le lieu de supplices subis par les damnés, après la Mort, dans la mythologie grecque. Ils correspondent à un lieu de souffrances permanentes. Le Paradis : Paradeisos (gr) = le jardin et correspond au séjour enchanteur où toute âme juste gagnait son repos éternel, après la mort. Il est supposé être un lieu de ravissement et de plaisir, après la vie terrestre du commun des créatures mortelles.

Dans la mythologie grecque, les Enfers du dieu Hadès désignent le royaume des morts. C'est un lieu souterrain où règne le dieu Hadès. C'est la raison pour laquelle il est souvent évoqué la notion connue sous l'appellation du "royaume d'Hadès". C'est ainsi que "Le concept des Enfers" ou "Le concept du Paradis" (=>"Élyséon" ou les "Champs Élysées" : le séjour des âmes vertueuses dans l'au - delà....), dans la mythologie grecque, n'a absolument rien à voir avec celui conçut dans les croyances du christianisme ultérieur. Le royaume d'Hadès est l'endroit où toutes "les psychées" se rendent après la mort. Cependant, ce n'est pas un endroit de damnation éternelle mais plutôt un royaume où toutes les âmes sont retenues, un peu comme des ombres sans force, ni sentiment , n'étant qu'une pure présence d'un passé à jamais aboli sur Terre. Ces ombres étaient parfois supposées pouvoir reprendre amèrement vie, ce, si elles étaient évoquées selon des rites particuliers, notamment et en général, par le fait ou lors d'une libation de sang, rendue à même le sol. Les Enfers sont traditionnellement situés à une extrême profondeur sous la Grèce et l'Italie, s'étendant jusqu'aux extrêmes confins du monde. Les Enfers sont limités par le Royaume de la Nuit régit par Nyx et sa fille Hécate. Mais pendant l'Antiquité, les Grecs et les Romains s'accordaient sur le fait que toute anfractuosité ou caverne insondable pouvait mener aux Enfers (grottes de Cumes, cap Ténare au sud du Péloponnèse...). Jadis, il était dit qu'il était possible, semble-t-il, d'accéder aux Enfers du dieu Hadès, ce, depuis le monde des vivants par plusieurs chemins secrets aux humains, lesquels leur étaient inconnus. Les Entrées du monde des morts étaient supposées se trouver auprès de l'Averne, du Ténare, et au pays des Cimmériens, notamment. À l'entrée des Enfers se tenait le chien de garde : Cerbère, qui empêchait alors tout mort d'en ressortir. Seuls Héraclès, Psyché, Thésée, Orphée, et Énée ont réussi à en sortir et à revenir parmi les vivants de la surface de la Terre. Le héros Ulysse quant à lui s'en approcha dans l'épisode de "la Nekyia" (voir sous Ulysse). L'enfer tel que décrit par la mythologie grecque classique est très différent de celui que l'on retrouve dans la Bible, puisque "L'Hadès" (les enfers grecs) est un lieu où toutes les âmes se retrouvent après la mort. Cependant, contrairement à d'autres croyances, certaines y sont punies éternellement dans le Tartare par exemple, ce, en y subissant des châtiments et des tortures physiques et/ou psychologiques nombreux ; tandis que d'autres y obtenaient une existence plaisante, laquelle se réalisait dans "les Champs-Élysées". Mais de plus en plus, les Grecs ont fini par différencier "le destin des âmes", ce, en fonction de leurs mérites ou démérites respectifs. Cela fut le cas jusqu'à ce que les grecs, peu à peu, admettent que "les âmes des justes" s'envolaient vers les astres créés par les dieux (l'histoire des constellations - voir sous Zeus).


Les Parties du Royaume d'Hadès, constituant les Enfers

Dans la mythologie grecque, "Les Inferni", soit "les Enfers", sont constituées de nombreuses parties, dont les suivantes :

L'ÉRÈBE

C'est en ce lieu, que, jadis, devaient attendre les âmes de ceux dont les corps n'avaient pas été enterrés ou n'avaient pas encore obtenus de sépultures, selon les rites traditionnelles de la civilisation grecque. Ils devaient y rester pour une période de cent ans. Dans l'Érèbe se trouvait "le Palais de la nuit" (Nyx et Hécate), le gardien Cerbère (Chien d'Hadès), les infernales Furies et la Mort (Thanatos).

L'ÎLE DES BIENHEUREUX

L'auteur Homère évoque néanmoins "L'île des Bienheureux", sur laquelle quelques élus eurent définitivement accès à leur séjour du repos éternel après leur vie sur la Terre. En ce lieu béni, les âmes des morts pouvaient jouir d'une béatitude éternelle et acquise. Néanmoins tous les héros grecs n'y étaient pas forcément admis, puisque le héros Ulysse rencontra les âmes d'Achille, de Ménélas et même celle d'Héraclès, semble - t - il, mais ce, dans l'Érèbe.


LE TARTARE

"Le Tartare" était la région où les criminels mythiques célèbres ou non, recevaient leur punition. Ainsi y figureront d'après Homère : "les Danaïdes", "Ixion", "Sysiphe" (voir sous Sysiphe), "Tantale", etc. Le Tartare était également considéré comme étant "la prison des dieux déchus", ce, tels qu'y figurent par exemple : "certains dieux Titans", "certains dieux Géants", ainsi que certains des anciens dieux qui s'étaient opposés d'une manière ou d'une autre aux dieux Olympiens, et plus particulièrement à Zeus, le roi suprême des dieux. Dans la mythologie grecque, le Tartare représente le lieu où les êtres malveillants devaient y expier leurs fautes. Ainsi qu'ils devaient y accomplirent toute sentence divine due en raison de leurs crimes. Toutes les formes de torture physique ou psychologique y étaient appliquées et s'y trouvaient représentées. Dans la mythologie grecque, il est également précisé qu'à l'intérieur de sa triple enceinte d'airain, "le Tartare" renfermait en son sein : "Le Palais" du dieu suprême des Enfers : Hadès. Le Tartare est décrit comme étant une région aride, sans vie et monotone avec parfois des étangs glacés, des lacs de soufre ou aux eaux bouillonantes, et dans lesquelles baignent toutes les âmes malhonnêtes du passé de la Terre. Le Tartare est généralement entouré par des fleuves aux eaux boueuses ou bien des marécages à l'odeur nauséabonde, qui y formaient dès lors un rempart pour que nulle âme ne puisse échapper à sa peine (voir ci - dessous). La distance du Tartare jusqu'à la surface de la Terre équivalait à celle qui séparait les cieux, de la surface terrestre. Il est indiqué que le Tartare soutient en outre les fondements des terres et des mers. Dès lors, il était distingué dans la mythologie grecque :

- "Les Champs Élysées" [séjour des héros et des âmes vertueuses après leur mort. Un vrai paradis : il y règne un perpétuel printemps, la terre est toujours couverte de verdure, les oiseaux chantent. Les âmes des personnes vertueuses y vivent une éternelle jeunesse et goûtent au repos en compagnie des Héros].

- Le lugubre "Pré de l'Asphodèle", où les fantômes des morts mènent une existence morne et insubstantielle.

L'HADÈS

"L'Hadès", quant à lui et comme vu ci - dessus, était séparé du royaume des vivants, ce, par un ou plusieurs fleuves (selon les traditions) qui le délimitaient, soit notamment comme déjà expliqué : le Styx, parfois l'Achéron. Et du moment que les morts avaient été enterrés selon les règles, Charon, appelé jadis :"le Passeur", les leur faisait traverser (les fleuves), ce, dans sa barque, moyennant une obole symbolique [cela en rapport de la coutume mortuaire qui voulait que l'on glisse une pièce dans la bouche des morts]. Sinon, trois autres fleuves coulaient dans les Enfers s'agissant des noms de fleuves suivants : "le Phlégéthon", "le Cocyte" et "le Léthé".

Les Fleuves infernaux des Enfers

LE STYX

Le Styx est le fleuve le plus connu des Enfers, lequel conférait "l'Invulnérabilité" (et non pas forcément "l'Immortalité" - réf.: Achille....^^) À l'origine, dans la mythologie grecque, "Le Styx" aurait été une nymphe, qui se trouvait être fille de Téthys et d'Océan. Mais le dieu Titan mineur Pallas (le fils du dieu Titan Crios) en tomba amoureux. Dès lors, Pallas lui aurait fait plusieurs enfants, lesquels auraient été ainsi nommés : le dieu Zélos (le Zèle), le dieu Cratos (la Puissance), le dieu Bia (la Force) et la déesse Niké (la Victoire). C'est ainsi que - lorsque le roi de la nouvelle génération des dieux : Zeus, l'Olympien, ....s'apprêta à affronter les dieux Titans - Styx aurait été la première à répondre à l'appel de Zeus, accourant avec sa puissante famille (ses fils). Après la victoire de Zeus, pour la récompenser, c'est également ainsi que le maître de l'Olympe en fit le lien sacré qui unit tout promesse des dieux. De là, les peines les plus importantes étaient désormais infligées aux personnes qui violaient les serments faits au nom de Styx. Et quand Zeus lui-même jurait par elle, sa décision était alors : "Irrévocable"! Dans la mythologie grecque, cette nymphe était, par ailleurs, et d'autre part, considérée comme la maîtresse d'une fontaine d'Arcadie dont les eaux s'écoulaient pour former un petit ruisseau qui s'engouffrait un peu plus loin dans une faille qui menait aux Enfers, où, dès lors, le cours des eaux qu'elle formait, ralentissait à un tel point qu'elles en constituaient un immense fleuve infernal. Dès lors, Le Styx devint un fleuve des morts dans les Enfers, et leurs âmes y errent éternellement.

L'ACHÉRON

Le fleuve Achéron était supposé être le fils du Soleil (Hélios, Apollon, ou Phébus?) et de la Terre (Gaïa, Démnéter ou Rhéa ?). Il fut changé en fleuve par punition, car Achéron avait fourni de l'eau aux dieux Titans durant la guerre qui opposait ces derniers aux dieux Olympiens. Dans la mythologie grecque, ce fleuve prend sa source en Laconie et disparait dans les environs du cap Ténare, reputé pour être l'une des entrées infernales des Enfers du dieu Hadès. Il fallait le traverser sur la barque de Charon, afin d'accéder aux Enfers, et après être passé sur l'autre rive, ....le retour n'était plus possible. L'Achéron est représenté sous la forme d'un vieillard portant un vêtement trempé dont l'un des attributs symboliques était : "le Hibou". L'Achéron, dont les eaux coulent en partie à la surface, empoisonnait, par ailleurs, tous les mortels qui voulaient boire ses eaux.

LE COCYTE

Le Fleuve Cocyte était quant à lui un des cours d'eau en parallèle à l'Achéron. C'est sur ses rives que doivent attendre les âmes privées de sépultures avant de comparaître devant les juges qui statueront sur leur sort définitif, dans la mythologie. Généralement, c'est un fleuve impétueux qui entoure le Tartare de ses eaux, et il est dit que le cours de ses eaux est formé par les abondantes larmes versées par les âmes mauvaises, et placées en repentir. Non loin de ce fleuve, se trouvait la Porte des Enfers, faite d'airain et maintenue en place par des gonds du même métal. Il était parfois dit que ses eaux rendaient maléfiques les mortels qui les consommaient.

LE PHLÉGÉTHON

Le Fleuve Phlégéthon, tout comme le Cocyte, était un des cours d'eau en parallèle de l'Achéron, dans les Enfers. Ce fleuve auquel il était attribué les défauts les plus nuisibles...., était constitué de flammes et de lave, le cours de ses eaux entourait "la Prison des Méchants" dans les Enfers d'Hadès. Le Phlégéthon était considéré comme étant un fleuve assez long, dont les eaux étaient supposées couler dans le sens inverse à celui du Fleuve Cocyte.

LE LÉTHÉ

Le Fleuve Léthé avait plusieurs particularités notable. Par exemple, lorsque les âmes des Justes - lorsque pour diverses raisons, elles estimaient et jugeaient bon de quitter les Champs-Élysées (que l'on pourrait assimiler un peu au Paradis judéo-chrétien) - les âmes des Justes devaient alors prendre et boire quelques gorgées des eaux du Léthé, lesquelles eaux avaient la faculté de pouvoir effacer presque entièrement la mémoire de toute personne qui en consommait. Ce n'était qu'après avoir bu les eaux du Léthé, que toute âme juste prisonnière du monde du dieu Hadès pouvait alors repartir des Enfers, vers la surface de la Terre, ce, afin d'y réintégrer leur nouveau corps et pour y recommencer une vie humaine, vierge de tout souvenir issu du monde de la mort. Quelques-uns de ces souvenirs, cependant, subsistaient dans la mémoire de l'âme et dans la mythologie grecque, c'est la déesse Titan Mnémosyne (voir sous Mnémosyne) qui en régissait l'afflux. Le Léthé quant à lui, en raison du pouvoir de ses eaux, était appelé jadis : "Le Fleuve de l'Oubli". Il donne étymologiquement suite aux mots français : "Léthargie" ou "Léthargique", issus des mots "lêthargia" et "lêthê" en grec ancien.

LA MNÉMOSE - rare

Il est très difficle de trouver quelque chose sur la Mnémose dans la mythologie grecque. Ses vertus mnémoniques apportaient la réminescence, du moins le supposait - on jadis, des actes d'un passé lointain, ou du passé lointain d'une autre vie, hors du présent. Ce serait une rivière consacrée à la déesse Titan régissant les vertus de la Mémoire : Mnémosyne (de laquelle elle tire son nom) dont les eaux avaient pour toute propriété de pouvoir rendre la mémoire. Il était ainsi évoqué que toute réminescence d'un passé antérieur était occasionné par la consommation de ses eaux qui avaient d'autres propriétés. Voilà en ce qui concerne les Enfers mythologiques grecs.

LE DIEU HADÈS



Dans la Mythologie grecque classique, le dieu des morts, Hadès, participa en sa partie à la grande guerre des dieux opposant les dieux Titans aux dieux Olympiens (voir sous Zeus). C'est ainsi qu' à l'occasion de cette guerre des dieux [dont il n'est pas si facile d'établir avec certitude la chronologie exacte dans la mythologie - vu les nombreuses versions qui l'évoquent].... les Cyclopes fabriquèrent pour le dieu Hadès, un précieux présent aux qualités spéciales, il s'agit de : "la Kunée". En effet, dans la mythologie grecque, la Kunée est un casque merveilleux qui permettait à celui qui le porte de pouvoir se rendre invisible. Après la guerre des dieux, il fut procédé dans la mythologie grecque au partage du monde dont héritèrent des dieux Titans, les dieux Olympiens. C'est ainsi que le dieu Hadès reçut le monde souterrain des ombres : soit les Enfers qui accueillent les morts (voir sous Zeus). Le dieu Hadès contrôle les Enfers pour les grecs. Dans les Enfers qu'il régit, Hadès attribua la charge de juger les morts à trois juges terrestres ayant vécu jadis sur terre : Éaque (voir sous Égine), Rhadamanthe (voir sous Minos), Minos (voir sous Minos, voir sous Thésée). Par ailleurs, pour accéder au royaume des Enfers, les morts devaient se rendre sur les bords du Fleuve Styx, où là, le passeur Charon (chez les Grecs) les accueillait et était chargé de les faire traverser d'une rive à l'autre moyennant une pièce d'or, pour tout payement de la course. En effet, Charon était le nocher des Enfers, qui, dans la mythologie grecque, faisait passer aux morts les fleuves des Enfers, moyennant une obole. Le Temps dans les Enfers n'était pas le même que sur la Terre. Il apparaissait aux morts dans ce but. Les Enfers d'Hadès étaient surveillées par un terrifiant gardien quasi invincible qui avait l'apparence d'un gigantesque chien à trois têtes avec des griffes et des dents de mâchoires acérés : Cerbère, le seriteur d'Hadès. Toute créature mortelle qui avait consommé de la nourriture dans le monde des morts était rendue à l'obligation de devoir rester prisonnière définitivement du monde des morts. Dans les Enfers d'Hadès, les mortels y entraient pour ne plus en ressortir généralement. Mais il y eut tout de même quelques exceptions notables, comme par exemple : les héros Ulysse, Orphée, Héraclès, etc....qui surent retrouver le chemin du retour. Le dieu Hadès avait plusieurs serviteurs qui lui étaient fidèles parmi les dieux mineurs de la mythologie grecque, comme par exemple : le dieu Morphée (le Rêve - quelques fois au service d'Hadès*), ou le dieu Hypnos (le Sommeil*), ou encore le dieu Thanatos (la Mort, l'envoyé du dieu Hadès). Le dieu Hadès commandait dans la mythologie grecque à toutes les divinités des Enfers (Nyx, Hécate, Némésis, Eris, Arès, Phoibos, Déimos, etc...) Le Fleuve Styx était le plus grand et le plus important des fleuves du royaume des Morts (voir ci -dessous). Ces eaux sacrées rendaient invulnérable toute personne qui s'y baignait. C'est ainsi que le jeune héros Achille sera baigné dans les Eaux du Styx, afin d'acquérir l'invulnérabilité, mais tenu par la seule partie du corps qui le permettait, Achille sera néanmoins vulnérable par le talon. C'est ainsi qu'Achille sera tué d'une flèche dans le talon par le prince Pâris, le frère d'Hector, ce lors de la Guerre de Troie. Le Styx n'est pas l'unique fleuve des Enfers, il y en a d'autres. Le Monde des Enfers compte parmi ses fleuves : Le Styx, l'Érèbe, le Tartare, le Léthé, la Mnémose, (une rivière - rare, voir sous Mnémosyne), l'Achéron, le Cocyte, le Phlégéthon, (voir ci - dessus), etc... Le dieu Hadès quant à lui règne sur toutes les parties des Enfers, figurant parfois répertorié parmi les douze Olympiens du Ciel (mais d'habitude, pas trop....), bien que cela soit contraire à la tradition mythologique dominante. Le dieu Hadès est par ailleurs assez discret dans la mythologie grecque. Hadès est essentiellement associé à des légendes mythologiques impliquant des héros célèbres tels qu'Orphée, Thésée et Héraclès, qui seront, dans la mythologie, parmi les rares mortels à parvenir à le rencontrer. De plus, le dieu Hadès sort généralement rarement du royaume des morts. Il le fit une fois, ce, pour enlever la déesse Perséphone (voir sous Perséphone) et une autre fois pour se faire soigner sur l'Olympe des dieux grecs, ce, de la blessure que lui avait infligée par sa flèche le héros Héraclès.


Enfin, Hadès étant plutôt souvent habitué, à voir les gens le servir et le redouter, car tout le monde, parmi les habitants de la Grèce antique, craint le pouvoir du terrible Hadès ; pourtant, il est toutefois souvent bien oublié et rare de rappeler, qu'Hadès n'est pas toujours omnipotent à ce qui lui précède, car le dieu originel, Éther, par exemple, demeurait jadis, dans la mythologie grecque, l'une des rares divinités hellénistiques à pouvoir contraindre de par son propre pouvoir, l'insondable dieu des défunts, Hadès, qui régissait la Mort d'après la croyance de la civilisation hellénique ancienne. Le dieu Éther étant historiquement une divinité apparue antérieurement aux croyances sur le dieu des Enfers (Hadès). Ce lien trouvait corrélation également entre le dieu Titan Océan et le dieu olympien Poséidon, du moins, ce, jusqu'à la Guerre des dieux remportée par les Olympiens contre les Titans dans la mythologie grecque. Le dieu Hadès possédait des troupeaux qui paissent dans l'île d'Érythie, sur l'île rouge, lesquels troupeaux étaient habituellement gardés par le berger Ménoétès. Un autre de ses serviteurs serait le fils de Zeus : le dieu Arès (voir sous Arès).

LE DIEU HADÈS ET LES DÉESSES MOIRES

Clotho, Lachésis, Atropos

LES MOIRES

Enfin, dans la mythologie grecque, le dieu Hadès s'accordait également le conseil des déesses Moires (le Principe de la Mort, dans la mythologie grecque (voir sous Hébé, voir sous Ilithye). Dans la mythologie grecque, les Moires (en grec ancien Μοῖραι / Moĩrai, littéralement les « portions de destin assignées à chaque homme») sont des divinités du Destin implacable. Elles sont assimilées "aux Parques" dans la mythologie romaine. Dans la Mythologie, le travail de filage qu'elles effectuaient était considéré comme achevé, ce, au moment de la naissance ; ou alors, il était dit que ce travail se poursuivait pendant toute la vie humaine jusqu'au moment où tout le fil avait été entièrement déroulé du rouet des Moires. Dès lors, Les images employées par les poètes pouvaient varier selon ces deux versions mythologiques connues. Dans la mythologie grecque, "le Destin" était parfois personnifié par les Moires, ce, de façon distincte de Zeus, même si le Destin (encore différencié de "la Destinée") était parfois confondu avec Zeus. En général, Zeus et les autres dieux paraissent soumis au Destin régit par les Moires ; ce, comme l'affirma l'auteur Eschyle dans : "Prométhée enchaîné". Dans l'ordre des choses, les déesses Moires étaient présentes lors de plusieurs grands événements, notamment lors de "la guerre des Géants" par exemple, ou encore lors du "Mariage de Pélée et de Thétis" (au cours duquel elles chantèrent en dansant....) ; ainsi que les Moires interviennent pour ramener la Paix dans le Royaume de l'Olympe, lorsque les dieux à l'unisson réclamaient à Zeus l'immortalité, ce, pour leurs conjoints ou éventuellement pour leurs enfants mortels. L'une d'elles, Lachésis, la fille de la déesse Ananké (la Nécessité), possèdait en outre une fonction spécifique. La mythologie grecque lui attribuait le rôle de conserver sur ses genoux, «des sorts et des modèles de vie» destinés lors des cérémonies aux mortels, et à la suite desquelles les âmes des défunts sur le point de revenir sur la Terre se voyaient alors astreintes auxdits «sorts» qui correspondaient le mieux à leur réincarnation future, soit en humains, soit en animaux, plantes, végétaux.....(info wikipédia).


Les Moires se prénomaient Clotho, Lachésis et Atropos et présidaient à la naissance, à la vie, et à la mort des humains. Même le dieu souverain Hadès, leur devait un absolu respect, dans la mythologie grecque, car nul, ni créatures mortelles, ni dieux, ne pouvait braver le destin qu'elles orientaient par leur tissage divin. On les dit parfois filles de Nyx ou de Thémis.




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MessageSujet: Re: un peu de mythologie......   un peu de mythologie...... Icon_minitimeMer 21 Juil - 15:57

Morphée, dieu du Rêve (l’apparence formée du rêve)
MORPHÉE, le dieu de l’échappée des hommes par le Songe

Dieu des Songes, fils de la Nuit et du Sommeil.


Dans la mythologie grecque classique. Le dieu Morphée. Serait le fils divinement engendré. Et par la déesse Nyx les Sombres Ténèbres Originelles. D’une part. Et par le dieu Hypnos le Sommeil. D’autre part. Cependant. Hypnos, le père de Morphée. Est également considéré comme un fils de Nyx. Laquelle l’aurait engendré seule.

Ce, au même titre que le frère du dieu Hypnos : Thanatos la Mort. Que Nyx engendra également seule. Si bien que la tradition mythologique voulut. Que les deux frères : Thanatos la Mort et Hypnos le Sommeil. Tout comme le dieu Morphée qui serait un fils d’Hypnos. Soient en réalité tous trois chacun issus de la même déesse de la Nuit ténébreuse (voir sous Nyx). Ainsi. Oncle, père et fils auraient–ils la même mère. Ce qui fait qu'ils sont réellement trois frères divins : Hypnos, Thanatos, Morphée

ATTRIBUTS DE MORPHÉE


Dans la mythologie grecque, le dieu Morphée dispose d’une fleur de pavot rouge. Laquelle lui permettait alors de plonger dans un agréable sommeil. Tous ceux parmi les mortels, qu’il effleurait alors de ses pétales. On l’illustre avec des ailes dans le dos. Apparaissant et disparaissant aussi rapidement que les songes qu’il inspirait dans l’inconscience des humains et de toutes créatures mortelles.

Exemple de Mythes sur Morphée :

Alors que Ceyx venait de périr noyé. Son épouse Alcyoné reçut la même nuit la visite de Morphée qui avait alors pris la forme physique de Ceyx. Pour la prévenir pendant son sommeil. Elle sut ainsi où se trouvait le corps de son époux défunt. Que la mer de Poséidon venait de déposer sur le rivage. Démontrant ainsi que Morphée illustrait symboliquement tout ce qui préoccupait les Hommes. Souvent Morphée obéissait aux souhaits des dieux. Lesquels utilisaient alors ses compétences pour réaliser des révélations à la conscience des hommes. Ainsi, alors qu'Héraclès voguait vers Argos. Héra ordonna à Morphée d'endormir Zeus pour que la Reine du Ciel puisse détourner à l'insu du Roi des dieux, le navire d'Héraclès vers l'île de Cos. À son réveil. Irrité par le fait quelque peu. Zeus menaça Morphée de le jeter dans l'Érèbe. Pour l'éternité. Ce, parce qu'il s'était rendu le mauvais complice d'Héra. Le dieu Morphée s'enfuit. Et il se cacha dans les reflets de la nuit étoilée Hécate. Tandis que Zeus, quant à lui, décidait alors d'enchaîner plutôt, la déesse Jalouse Héra .... par les pieds. Du moins d'après la légende (voir sous Héra, voir sous Zeus, voir sous Héphaïstos).

AMOURS

Le dieu Hypnos est le père des mille dieux des songes, parmi lesquels de ses enfants, figure à leur tête le plus puissant d’entre eux, à savoir : le dieu Morphée.

Un vieux conte mythologique illustre que le dieu Morphée aime la déesse Éos. La déesse Éos découvre le dieu Morphée. Et de leur union divine consentie par Aphrodite, naquirent les divinités : Bios, Eleos et Oiktros. Le mythe grec n'est pas daté.



Hécate, la Nuit étoilée

D’après Hésiode, la déesse Hécate serait désignée pourtant comme étant la fille de la déesse titan Astéria (le Zénith étoilé, sinon plutôt la Voie Lactée)

Zeus le souverain du Ciel et le Roi des dieux : « voulut honorer Hécate au–dessus de tous autres». le suprême souverain aurait laissé à Hécate le pouvoir d’accorder aux mortels de la Terre tout ce qu’ils ont au fond de leur cœur. Dans la mythologie grecque, la déesse Hécate pour ce motif est une déesse extrêmement redoutée des humains. Car on la disait capable de régir la transformation perpétuelle du monde terrestre. Ainsi que le progrès de tous les éléments de la Terre et de ce monde, justement. Il est également expliqué que le chiffre du nombre 100, qu’Hécate symbolise dans la mythologie et dans les croyances du peuple grec. Serait indissociablement assimilé en réalité à la période cyclique de la Lune.

le rôle de la déesse de la Nuit étoilée, comme celui d’Hermès parfois. Était alors également de conduire les mortels parmi les Hommes et les Femmes de la Terre. Ce, jusque sur le lieu du séjour éternel des défunts.

Le rôle de la déesse Hécate était également de veiller sur la régénérescence que mettait en œuvre le pouvoir divin de la déesse Perséphone

Était par le fait même, l’une des gardiennes des routes où elle guidait alors avec bienveillance les voyageurs qui l’invoquaient. Tout comme Hécate reconduisait vers la terre ferme les marins naufragés des mers de Poséidon. Le dieu Hermès protégeait les chemins et les carrefours des routes. Tandis qu’au–dessus d’eux, la déesse Hécate, couronnée de serpents symbolisant ce qui se passent dans l’ombre. Tenait allumée une torche brillante qui étincelait alors l’obscurité des voyages.

Hécate patronnant à la Sorcellerie et à la science des sortilèges. Elle fut parfois rendue et perçue comme négative. Ce, par les Anciens qui placèrent l’influence de la déesse parmi celles des déesses infernales commandant dans les Enfers. Ainsi, patronnait–elle les dieux Hypnos, Thanatos, Morphée et ses fils : les autres Songes.


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Le dieu Hypnos


Dans la mythologie grecque, le dieu Hypnos, père de Morphée, régit le pouvoir du Sommeil. Il contrôlait l’état «des êtres qui dorment».

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