Eric Johnsson

Je m’appel Eric Johnsson et je ne suis pas grand-chose.
Depuis mon enfance je vis dans le quartier des Downtown d’Héliogabale ou le cartel raquette mensuellement les habitants. J’ai une merveilleuse femme, deux enfants et un travail de comptable pour une petite société privé qui résiste tant bien que mal au joug des grosses corporations. Je n’aaai pas à me plaindre, même si la violence est un fait plutôt habituel je n’ai qu’à me cacher ou supplier en donnant tous ce que j’ai sur moi.
Me défendre ?
Je ne suis pas très courageux, j’ai l’habitude de subir et au delà d’être fort mon anxiété et mes angoisses chroniques m’aident à juger les risques constants et à réagir assez vite.
En début de moi les hommes du cartel sont passés réclamer le paiement de leur protection mais la paye avait du retard. Je les ai prié à genoux de bien vouloir attendre quelques jours mais ces derniers ont refusé et sont entré de force en m’enfonçant le visage à coup de matraque télescopique. Au sol, ensanglanté, transit de peur je les ai vus violer ma femme avec leurs lames pelvienne en l’égorgeant devant les enfants qui ont finis en un frugale diné sur la table du salon. Ils m’ont enfermé dans une cave ou j’ai été régulièrement violé et torturé par des clients fortunés. L’horreur, la peur, la douleur ont fait naitre en moi la haine et la perversion. Cette voie qui me chuchotais dans le silence de l’obscurité : «  Attend. Attend ton heure. Nous finirons par nous venger en nous repaissant de leur cœur. » Le cartel à fini par me vendre à la Métacorp AETHER ou je suis devenu homme à tous faire.
« Tout aurais du le savoir, tu aurais du le prévoir. Si tu t’en été douté tu aurai pu les sauver. » me martelait cette voix dans ma tête. C’est pourquoi je me suis lancé à corps perdu dans la divination par la taromancie. J’ai évolué au sein d’AETHER et suis arrivé au Bureau de Prévention des Risques (BPR) grâce à mes qualités de prédicateur et depuis ma vie n’est qu’une longue attente dans ce bureau sans fenêtres. Ma méfiance m’a poussée à me faire implanter un troisième œil  derrière le crane ainsi qu’une lame rétractable au bras droit car l’uniforme costard cravate interdit tout port d’arme dans mon service.
Je n’ai plus rien. Pas même le choix de ma condition. Juste cette petite voix qui m’invite à la débauche la plus abject et à la perversion meurtrière chaque fois qu’un collègue me rabaisse.
Je ne suis rien.
Je n’ai plus d’espoir et d’espérance.
Mais au fond de moi rugit la démence.