La liberté est une dimension
Exercice de logique et de métaphysique :
Postulat : la liberté est une dimension
Démonstration :
Partons du principe que l’univers phénoménologique est un continuum d’espace-temps, un univers quadri dimensionnel déterministe. J’entends par déterministe que l’univers est entièrement régi par la causalité et que la connaissance des causes d’un phénomène entraine intégralement la connaissance des conséquences de ce phénomène.
Posons à présent, le postulat d’un évènement libre. J’entends évènement libre comme étant un évènement non déterministe et non déterminé.
Comme notre univers est entièrement déterministe, l’acte libre fait basculer son agent dans un autre univers.
Le choix est donc le glissement de notre agent d’un univers déterministe à un autre univers déterministe.
Les univers déterministes sont donc reliés entre eux par les actes de liberté qui sont donc la cinquième dimension d’un univers déterminé quadridimensionnel.
Voilà la liberté est une dimension supplémentaire aux quatre dimensions spatio temporelles soumises à la causalité et au déterminisme.
Il est facile de démontrer que la dimension de la liberté n’est pas déterministe, car si c’était le cas notre univers phénoménologique serait libre, ce qui est contraire à notre postulat.
Voilà, chaque acte de liberté nous fait passer dans un autre continuum spatio temporel. Nous changeons d’univers phénoménologique à chaque acte de liberté.
La liberté nous transporte. Le choix est justement le glissement.
Comme un espace tri dimensionnel peut être perçu comme une superposition infinie de plans, notre univers étendu est une superposition infinie d’univers déterministes.
A un agent incapable de percevoir la variable liberté, il sera impossible de différencier les myriades d’espaces phénoménologiques composant l’univers étendu.
Cet agent déterministe et déterminé serait prisonnier d’un unique univers phénoménologique comme des êtres en deux dimensions apparaitraient prisonniers de leur plan d’existence à un être en trois dimensions.
La liberté est imperceptible aux agents déterminés. Ils ne verront pas l’infini mouvement de la liberté qui est celui ayant lieu sur la variable liberté. Les êtres libres semblent donc statiques aux êtres déterminés alors que la réalité est contraire.
L’acte libre ouvre donc un portail dimensionnel qui permet de glissement de l’agent sur la variable de la liberté, ce mouvement pouvant ou non être accompagné d’un mouvement spatio temporel.
Le glissement pur, soit le déplacement sur la seule variable de la liberté est donc imperceptible d’un point de vue phénoménologique.
Je pense donc avoir démontré que la liberté est une dimension.
Cette question est intéressante car elle permettra d’aborder dans un document ultérieur la liaison entre ontologie (définie comme la science de l’être en tant qu’être) et la métaphysique (soit la science de l’essence du cosmos).
Je tacherai de démontrer que toute modification de l’ontologie entraine une modification de la métaphysique, étant pris en compte la monade de l’agent qui subit une modification ontologique.
Dim 6 Fév - 19:59