Œcoumène à l’aube de la guerre noire

Œcoumène à l’aube de la guerre noire

Le calendrier en cours est le calendrier marionnettiste.
L’an 0 de ce Calendrier correspond à un double évènement : la prise de la cité de Mandorle (renommée Hourem) par le puissant sultanat de Shamash et la découverte du continent de Beryl par les nefs magiques marionnettistes.
Nous entrons dès lors dans l’âge des magiciens ; en moins de 4 siècles, les mages des archipels vont conquérir de formidables comptoirs et colonies dans les autres continents : Pardes, Beryl et Nuwa
Les lance feu sur le champ de bataille, les nefs magiques dans les océans et les automates copistes dans les bibliothèques changent le monde
De 415 à 420 du calendrier marionnettistes éclate un terrible conflit qui fait plusieurs millions de morts.
Villon et Dasein s’affrontent dans un premier temps, mais rapidement un jeu d’alliances implique les autres royaumes de Thétis puis une partie des autres puissances d’Œcoumène.
La guerre est gagnée par Villon et Dasein est soumis à un lourd tribu.
Certains commentateurs pensent que les elfes de lumière de Villlon et les nains ténébreux de Dasein qui se détestent sont les véritables instigateurs de la guerre.
De façon plus réaliste, de nombreux observateurs pensent que cette guerre est un conflit magique.
Les royaumes des archipels (notamment Camlan et Villon) ont acquis un formidable empire colonial et la rivalité entre ploutomanciens (mages de la richesse) est immense. Les kleptomanciens (mages voleurs libertaires) défient ouvertement le pouvoir des marionnettistes. Le peuple, séduit par les kleptomanciens et les mages gris devient menaçant. Il faut « casser » l’essor d’un sentiment populaire et égalitariste qui menace la suprématie des marionnettistes ; dès lors la population endoctrinée par les logomanciens et autres ménestrels devient de la « chair à canon » dans le cadre de guerres chimériques, idéologiques.
Au lendemain de la guerre marionnettiste, la vie reprend ses droits.
Une instance internationale est créée, le Club des Couronnes qui doit arbitrer les différents entre puissances.
Une décennie de liberté et d’ivresse sensuelle suit la guerre, pilotée par les mages libertins.
Leda, la capitale de Villon et Bjorngrad, la capitale de Dasein sont devenues des cités libertines et dépravées. Les excentricités vestimentaires, comportementales et sexuelles sont tolérées. La population aisée fait la fête, mais la misère demeure. Sous le contrôle des guildes criminelles, la prostitution et le trafic de drogue et d’alcool se multiplient.
De nouveaux artéfacts magiques apparaissent comme les bouches magiques (gramophones, radio) et les oreilles magiques (téléphone). Les populations vont se distraire dans des théâtres de réalité collective (cinéma).
L’influence culturelle et économique d’Imperium devient prépondérante dans les archipels. L’empire du commerce se fait le préteur et le banquier des puissances de Thétis.
En 430 a lieu un effondrement économique à Imperium puis rapidement se propageant dans les archipels. Les manufactures d’Imperium sont frappées d’une crise de surproduction : les artéfacts magiques ne trouvent plus acheteurs. Les ploutomanciens sont ruinés ; le désastre finit par toucher tout le tissu économique d’Imperium qui sombre dans la misère, parfois la famine.
Imperium retire ses avoirs des archipels qui tombent dans la misère à leur tour.
L’ère de liberté et d’insouciance qui a précédé est révolue. Des tyrans prennent le pouvoir dans les archipels : Vitellius à Dandollo et Volond à Nibel : dans les deux cas, les ploutomanciens et autres marionnettistes sont terrifiés par la menace des mages gris. En effet, au sortir de la guerre marionnettiste, Eisen le mage gris a pris le pouvoir suprême à Nibel en tuant l’empereur des glaces de ses propres mains. Nibel est à présent l’empire gris et tend à exporter son modèle égalitariste et populiste. Dans les faits, Eisen est devenu fou et fait régner une terreur totale sur Nibel.
Après la grande crise ploutomancienne de 430, les mages gris inspirent une telle terreur que les marionnettistes décident de soutenir Vitellius à Dandollo et Volond à Dasein. Des mages noirs règnent à visage découvert
D’autres royaumes ont réagi différemment. A Villon, Leodagan, un elfe est devenu roi dans une alliance entre marionnettistes progressistes et mages gris. Le peuple Villonais voit ses conditions de vie adoucies. Les guerriers et mages noirs rongent leur frein et jurent de se venger et de restaurer l’ordre et l’autorité à Villon.
A Imperium, un nain Lannoy est devenu l’empereur du commerce. Membre de la loge cosmopolite (les marionnettistes progressistes d’Imperium) Lannoy restaure la prospérité et endigue la misère. Il pose une limite à la voracité des ploutomanciens. De dépit, certains ploutomanciens d’Imperium éprouvent de la sympathie pour Volond.
Les marionnettistes qui régnaient dans les archipels voient leur influence menacée, comme à Escorial ou le généralissime Sangre tente un coup d’état et déclenche une terrible guerre civile.
Ailleurs sur Œcoumène :
Pardes est morcelée en colonies marionnettistes ; l’ouest de Pardes sous le contrôle de Villon, l’est et le sud de Pardes sous le contrôle de Camlan.
Camlan possède aussi Purusha et Baag à Nuwa ; c’est le plus grand empire colonial d’Œcoumène.
Uzume Ryu, la grande dragonne de l’aurore de Gorin est possédée par l’ombre. Les dragons noirs ont pris le contrôle de Gorin. Ils assaillent violemment Dashun, l’empire du crépuscule. Huang Hun Long, le grand dragon du crépuscule est sénile et vieillissant. Affaibli par les marionnettistes, il n’est pas de taille à résister à l’armée de l’aurore de Gorin. Celle-ci se taille un fief gigantesque Gong Gong à Dashun.
A Beryl, Imperium étend son protectorat à l’ensemble du continent, sous son influence directe.
La famine est terrible à Nibel et Dashun.
Les adorateurs grondent. A Pardes, ils commencent à défier le pouvoir des mages. Les polythéistes de Purusha se révoltent contre Camlan. Le hiérophant Ambrosius défie ouvertement l’ordre noir. Il écrit une encyclique qui doit mettre au ban du phénix Volond mais meurt mystérieusement quelques heures avant de publier sa condamnation. Son successeur, nommé au début de la guerre noire est très ambigu et ne condamne pas ostensiblement les horreurs de Volond